Reprise des courses en Ufolep
|Ce week end la saison des courses reprenait en Côte d’Or. Beaucoup de choses se sont passées cet hiver (perte de motivation, difficulté à retrouver un bon niveau, plans d’entrainement Strava qui m’ont remis sur les rails…), j’ai eu un peu la flemme d’écrire des articles, mais j’y reviendrais sans doute par la suite (de même que pour les résumés de la saison dernière, arg!).
Globalement, la forme est correcte, j’ai fait moins de volume que l’an dernier mais bien plus d’intensités. J’ai notamment pas mal travaillé les sprints, et j’ai très largement amélioré mon profil de puissance sur des durées inférieures à 40 secondes.
Néanmoins, il y a encore pas mal de boulot pour retrouver le niveau de l’an dernier (peut être 10% de puissance de perdue en PMA et FTP).
La nouveauté c’est que je vais courir en 1ere caté Ufolep cette saison, à cause de ma licence FFC Pass Open. Finalement je serais donc monté de la 3e catégorie en 1ere en deux ans sans gagner la moindre course. Et vu le niveau des meilleurs premières catés, je risque pas d’en gagner une de sitôt…
Rendez vous donc à Challanges à côté de Beaune pour le lancement de la saison, sur un circuit de 7km plat comme la main. Le temps est pourri (froid, pluie et vent sont de la partie), et forcément peu de monde au départ: un peu plus d’une dizaine par catégories…
Le départ est bizarre, je prend la tête afin d’assurer mes trajectoires dans les virages (là où chaque année je galère), et je vais faire la moitié du premier tour en tête de paquet. Sans doute une erreur, car lorsque les hostilités sont enclenchées, je suis incapable d’accrocher les attaques.
Mais en analysant les courbes de puissance, je constate que de toute façon on taquinait des puissances bien trop élevées pour moi: première attaque avec un pic à 905 watts, soit peut être ma 3e ou 4e meilleur puissance jamais atteinte depuis que j’ai le capteur. Une minute trente plus tard, un autre pic à 804 watts pour aller chercher une nouvelle tentative, et en tout près de 400 watts sur 40 sec et 315 sur 2 minutes.
On atteint là des valeurs certes en deçà de mon PPR, mais tout en sachant que les maxis de ce PPR ont été atteints dans des phases effort/récup (ou au meilleur de ma forme). Alors qu’en course évidemment (surtout pendant la phase d’attaque) la récup est absente.
C’est là que le capteur devient vraiment intéressant: j’en déduit donc qu’il me faudrait travailler à l’entrainement les enchaînements de sprints avec des récupérations incomplètes. Par exemple un sprint max pendant 10 sec enchaîné avec une minute à 180 watts, un autre sprint max, puis 20 sec à 400 watts, le tout répété pendant 5 minutes. A tester…
Au final donc un groupe de 8 coureurs (je pensais qu’ils étaient plus nombreux) se détache avant la fin du premier tour, et ce sera le bon coup. Groupe composé à moitié de coureurs de 1ere et de 2eme caté.
Derrière, on va se relayer à 3 ou 4 coureurs, prenant parfois un peu d’avance sur le restant du paquet. Cela va notamment être le cas dans le fameux enchaînement de virages qui m’avait tant posé de problème les années précédentes. Cette année c’est moi qui vais faire souffrir le peloton, car je vais me retrouver à chaque fois avec quelques mètres d’avances en sortie de virage!
Au fil des tours, j’ai l’impression d’être de plus en plus facile par rapport aux autres, n’ayant aucun soucis à passer des relais tout en flirtant avec les 300 watts. Par contre, dès que ça visse un peu à 350/400 watts (notamment avec le vent de travers), je remarque au contraire que j’ai du mal. Encore une piste de travail pour l’entrainement.
Finalement, on arrive à reprendre 3 ou 4 gars dans le dernier kilomètre! Malheureusement je n’ai plus de jus pour aller chercher les accélérations/sprints, et je finis comme je peux (j’étais même à deux doigts de me faire lâcher au moment de l’accélération pour faire la jonction). La surprise, c’est qu’on se battait pour une place de 3, là où je pensais qu’on courrait pour une dixième place!! Si j’avais su ça, j’aurais peut-être couru différemment.
Bilan: je me classe 5e, grosse surprise là aussi! Ce qui est pas mal pour ma première course en 1ere caté, tout en nuançant par le fait qu’on ne sera que 10 classés….
Autre point intéressant: j’ai amélioré mon PPR pour les durées de 3 et 4 secondes, mais également pour des durées de 1h20 à 1h44. J’étais loin d’imaginer au départ pouvoir tenir 220 watts brut sur 1h45 à ce moment de la saison…
Le grand test sera la semaine prochaine à Genlis, la course de la saison où les pelotons y sont le plus fourni. Une course qui m’a toujours souri (4e en 2013, 5e en 2014), mais cela risque d’être bien plus compliqué dimanche prochain.