Un hiver interminable!
|Décidément cet hiver ne semble pas vouloir en finir! Avec le retour de la neige c’est un véritable coup d’arrêt aux entraînements, à moins de 15 jours des premières compétitions.
Pourtant cette semaine 8 avait plutôt bien commencé mardi, avec une belle sortie ensoleillé sous 6° dans le massif du Morvan. Il s’agit de la même sortie qu’il y a quelques mois en début d’hiver, avec de belles routes, certes encore un peu humides.
Les sensations sont bonnes, voire très bonnes: les dernières sorties longues ont du booster un peu la caisse, car d’habitude 70 bornes en solo je trouve ça un peu long, et ce jour là c’est passé sans soucis. Au final 72 bornes pour 934 mètres de dénivelé, le tout à 27 de moyenne et 145 bpm: de très bon chiffres pour la saison!
Les bosses ont été montées au seuil, de même que les premiers kilomètres en faux plat montant (40 min à 80/85% de la FCmax).
Sur la seule bosse difficile avec des passages à plus de 10% je commence à bien sentir les effets de mon affûtage (autour de 60 kg depuis quelques jours), j’ai moins l’impression d’être scotché.
Mercredi et jeudi le temps est toujours agréable (malgré le vent), mais je commet l’erreur de ne pas sortir le vélo. Erreur de débutant car le temps va se dégrader au fil des jours, au point de voir revenir le climat hivernal avec quelques centimètres de neige le week end.
Le vendredi je tente une sortie de guerrier et j’en profite pour remettre mes roues Dura Ace pour la première fois depuis le début de l’hiver.
Vu le vent qui souffle (un des plus forts vents sous lequel j’ai osé roulé en solo), je pense au départ juste aller travailler la PMA en répétant plusieurs fois la même bosse. Mais dès la première repet, une évidence: le froid me coupe complètement dans l’effort, les pulses ne montent pas et je suis rapidement essoufflé, comme si je venais de reprendre le vélo, une horreur!
Je me résigne et j’en profite pour aller explorer les petites routes que je ne fais jamais. Je découvre quelques coins sympa, dont un petit mur à plus de 10%, puis je retrouve mes chemins habituels, balayé par un vent glacial qui me scotche à 18/19km/h sur les portions de plats!
Le retour vent de dos est forcément plus simple, mais pas non plus extraordinaire…
Au final 46km à seulement 25.5 de moyenne pour 144 pulses, arg!
Le plugin de sporttracks pour le vent indique 10 à 11 km/h, effectivement un des plus forts vent sous lequel j’ai roulé en solo (sachant qu’il faut en général le multiplier par 2 ou 3 pour avoir le vent réel indiqué par la météo).Il indique aussi une température ressentie descendant jusqu’à -6°…
Seule satisfaction, le poids au retour de 59.8kg, tout simplement mon plus bas depuis ma reprise du vélo (sans doute mon plus bas depuis 2005!)
Dans la nuit de vendredi à samedi la neige a commencé à tomber, il en sera ainsi tout le week end ou presque. Vu le peu de volume réalisé cette semaine, je vais devoir bouffer du home trainer comme jamais!
Ainsi samedi, séance très difficile avec du seuil, de la PMA et de la force. En fait j’ai déplacé le home trainer des combles jusqu’au bureau, car la température y était descendu sous les zéros degré. Et j’ai redécouvert pourquoi le home trainer a souvent mauvaise réputation: la transpiration, la chaleur devient rapidement intenable! Dans les combles le froid me permettait de faire mes séances quasiment sans transpirer…
Il faut donc choisir: d’un côté le froid, l’environnement austère d’un grenier mais un certain confort dans l’effort, de l’autre l’environnement cosy avec PC/TV et la chaleur confortable du départ mais qui devient rapidement infernale…
J’ai continué mes séances du week end dans le bureau mais le home trainer va rapidement retourner sous les combles, car il est quasiment impossible de se focaliser sur les exo dans de telles conditions.
Dimanche, grosse nouveauté avec ma première séance de travail bi-quotidien. La première, à jeun, va consister en un travail de vélocité par 4 séquences de 8 minute à 110/120 tpm. J’ai trouvé ça très difficile nerveusement!
La deuxième séance, 6 heures plus tard, consistera en 3 intervalles de 15′ à SV1: très dur avec le coeur qui ne voulait pas monter!
Au total 2h30 de home trainer dans la journée, et 3h50 sur le week end!
Quel bilan au final? J’ai l’impression d’avoir fait un peu n’importe quoi ces deux dernières semaines, enfin du moins dans l’optique des courses Ufolep. Car j’ai surtout fait du volume et peu d’intensité. Il est vrai que le climat ne s’y prêtait guère. Je vais me rassurer en me répétant comme beaucoup que tout le monde a subi ce temps de merde, donc les intensités des premières courses refléteront ce manque de prépa.
En tout cas j’ai du mal à croire que dans 7 jours ce sera ma première course depuis 2002 (si ma licence à bien été validée et si j’ai un maillot d’ici là…car je n’ai plus de nouvelle de mon club depuis plus d’un mois à cause du temps et de mon stage). Je n’exclue pas si ils ont merdé d’aller carrément faire la Jacques Gouin en région parisienne, qui collera mieux à ma prépa en plus…
Le seul point positif finalement c’est mon poids qui continue à baisser par palier. Je me stabilise à 60.3/60.5 depuis quelques jours, du coup les 57 kg ne me paraissent plus si inaccessible.
En fait, je vise maintenant carrément les 55 kg: c’était le poids de mes 20 ans. 57 kg correspond à mes 22/24 ans, période étudiante pendant laquelle j’avais commencé à bouffer n’importe quoi (genre un paquet de chips par jour…).
Si j ‘arrive à atteindre les 55 kg, et qu’en parallèle je booste un peu ma PMA (310 voire 330 watts me semble accessible, vu que je suis autour des 290 sans avoir jamais fait de courses, qui ne peuvent que m’aider à progresser), ça va commencer à faire un bon rapport watt/kilo.