Une nouvelle place de 5 à Genlis

Deuxième course Ufolep de la saison à Genlis ce dimanche 9 Mars. L’an dernier j’y avais fait presque toute la course en échappée pour finir à la 4e place avec des jambes de feu. Pas mal pour ma deuxième course alors que je m’étais remis au vélo 2 années plus tôt, après 10 ans de break.

Cette année, tout comme à Challanges la semaine précédente, je m’y sans trop de stress car je connaîs le circuit, et les inscriptions / dossards / préparatifs sont devenus une routine.
J’ai pour objectif une bonne place, mais comme il y a 7 jours j’ai l’impression sur la ligne d’un manque de ‘niak’ et j’ai peu l’envie de ‘faire’ la course…bizarre. Encore ce complexe d’infériorité qui revient, face à un ‘gros’ peloton (plus de 30 gars en 2, c’est rare!).

Pour me rassurer, tout comme l’an dernier j’attaque rapidement mais cette fois je manque la bonne, en partie à cause de mon manque de ‘giclette’: je n’arrive pas à prendre immédiatement les roues des attaques/contres, mais j’arrive à revenir ‘facilement’ au train. Le hic, c’est qu’avec un coéquipier devant, au bout d’un moment je ne peux plus me permettre de revenir au train, car en faisant cela je risque de ramener plein de monde sur le porte bagage.

Un collègue de club est donc parti dans un groupe d’une petite quinzaine de gars, et toutes les grosses écuries sont représentées. Autant dire qu’après à peine 15 bornes, la course semble pliée car ça roulotte (37/38 de moyenne quand même) avec le cardio en endurance (confirmation de la semaine dernière).

Je pense presque à abandonner, car à quoi bon se traîner sur un circuit sans but? A ce moment là de la course, je pense vraiment que c’est fini, car on perd de vue le groupe de devant malgrès les longues lignes droites, c’est donc une grosse déception.

 

Après le 40e km, je décide de revenir aux avants postes et de tracer quelques bouts droits, sachant que de toute manière on ne reviendra pas. Je prend donc de bon relais parfois à 44/46 km/h, et puis finalement je place une belle accélération qui me permet de partir en solitaire!

Suit 15 kilomètres en solitaire à un peu plus de 38 de moyenne, je galère un peu dans le vent mais je reviens peu à peu sur le groupe de tête! Là je me dit que je suis en train de faire un ‘truc’:D !

Finalement 3 gars de derrière me rejoignent et l’on collabore pour rentrer, ce qui sera fait à 6 bornes de l’arrivée! Les quelques minutes précédant la jonction l’on pouvait apercevoir les coups d’oeil incrédules des gars de devant qui commençaient à paniquer de voir rentrer ce petit groupe :D !

Là j’ai pris conscience que le niveau en 2 était plus qu’accessible, et tout comme mes compagnons de contre ce boost au moral m’a permis de placer quelques pétards en tête de groupe aussitôt la jonction faite. Après quelques kilomètres d’attaques et de contres, les jambes sont très dures mais c’est le cas pour tous.

Suit l’emballage final pour le sprint. Contrairement aux années précédentes, je ne lâche rien dans le dernier kilomètre et je découvre avec étonnement que non seulement je me replace facilement, mais qu’en plus je passe pas mal de monde et ne me fait pas remonter lors du sprint!

 

 

Je prend la 4e place du paquet et la 5e de la course (j’ai vu après qu’un gars s’était détaché 50 mètres devant :/).

Beaucoup d’enseignements lors de cette course:

  • ne jamais rien lâcher même lorsqu’on pense que la course est pliée!
  • je me découvre presque ‘sprinteur’! Les autres années je me laissais décrocher au mental lors des arrivées massives, dorénavant je ne lâche rien et je constate qu’en me faisant mal aux jambes lors du sprint je peux me placer, même sans réellement sprinter. Ce qui m’étonne, c’est qu’en fait pas mal de monde est tout simplement incapable d’accélérer dans le final, et j’en profite donc.
  • le niveau en 2 me faisait un peu peur au départ: en fait tout comme en 3 les gars sont cuit en fin de course, alors qu’au contraire je monte en puissance. Lorsque on a rejoint le groupe de tête j’avais l’impression de rejoindre des cyclotouristes. J’avais certes les jambes dures dans le final, mais je venais de me taper un contre la montre de 15 km juste avant!
  • je retrouve des sensations comme celles que j’avais lorsque je courrais en Ufolep en région parisienne il y a plus de 10 ans: je suis capable de lancer plusieurs cartouches, de tenir seul longtemps et de retrouver plusieurs souffles (mes accélérations à plus de 42 km/h, mon CLM, mes relais à 4, mon sprint)
  • tout comme l’an dernier, je reprend un abonnement à la 5e place, mais j’espère arriver à en gagner au moins une!

J’ai donc l’impression d’avoir énormément progressé par rapport à l’an dernier, bien que mes moyennes à l’entrainement sont encore loin de celles de l’été dernier. Mais jusqu’à présent on roule 2 à 4 km/h plus vite que les courses de l’an dernier en 3, et le cardio est bien plus bas en moyenne.

Le fait d’avoir un nouveau vélo, bien rigide, doit également bien aider. Mais après tout ce n’est pas étonnant d’avoir gagné de la caisse en attaquant ma deuxième année de compétitions.

Comme toujours, il reste à confirmer, notamment en cyclosportive. Mais pour la première fois depuis que je fais du vélo, je me sens capable d’aller me frotter à la 3e FFC! A Challanges ils ont roulé environ 2 km/h plus vite que nous, mais étaient plus de 50 au départ, contre à peine 30 dans notre paquet Ufolep. Sachant que leur rythme est moins saccadé, alors qu’en Ufolep on alterne 2 min à 30 km/h et 2 minutes à 45 km/h. Leur distance de course est certes plus longue, mais vu comment je finis mes courses, j’aurais tendance à dire que ça m’avantage. Bref, j’ai des fourmis dans les pattes…

Vidéo de la course à suivre d’ici quelques jours. Par contre je suis un peu dégoutté car la batterie n’a tenue que 1h45, il manque le meilleur (jonction avec la tête, attaques dans la foulée et sprint final)…

Lien strava de la course

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