Compte rendu des dernières courses
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29 mars: Course Ufolep à Ecuelles
Au programme ce samedi 29 mars, course Ufolep 2 à Ecuelles en Saone et Loire.
Je ne suis pas très chaud pour me rendre à cette course, car je sais qu’elle est plutôt destinée aux rouleurs. L’an dernier en 3e catégorie on y avait fait une des meilleures moyennes de la saison et j’y avais bien souffert, même si j’avais été bien actif (quasiment toute la course en échappée, voir le compte rendu ici ).
Cette année en 2, la course va également être une des plus rapide de la saison (pas loin de 40 de moyenne sur 70 bornes!). Mais contrairement à l’an dernier, impossible de partir, le peloton ne donnera aucun bon de sortie.J’ai été un peu trop actif, me mettant dans le rouge plusieurs fois en allant chercher la plupart des attaques, de peur de louper la bonne…
Par contre étonnamment, cela roulait peu vite dans la petite bosse (400 mètres à 4%), de sorte qu’à presque tous les tours je pouvais facilement revenir de l’arrière du paquet pour attaquer. Alors que c’est une bosse plutôt pour sprinteurs (d’ailleurs l’an dernier je n’y avais pas fait grand chose). Sur mon attaque la plus sérieuse, j’ai pris une trentaine de seconde au paquet mais impossible ensuite de résister dans les 5 kilomètres en faux pat descendant face à un peloton qui enquille parfois à plus de 50 km/h…
Du coup cela va finir au sprint, et je me classe autour de la 12/13e place. Dommage que je ne sais pas me placer dans un peloton (et encore moins frotter!) car pendant le sprint je rageais intérieurement, ayant largement les capacités physiques (mais pas technique!) pour remonter quelques places…
Il me faut vraiment une route très large pour pouvoir faire une place dans un sprint (comme à Genlis), histoire de pouvoir déboîter sur un côté sans me frotter aux autres.
La vidéo de la course est dispo ici. J’ai pu repérer le moment précis ou je perd toute chance de faire un top 5: quand je me fais dépasser par le futur vainqueur et que je ne prend pas sa roue (alors que savais qu’il ferait un bon sprint)… A noter que le sprint a duré longtemps, peut être un kilomètre!
Le lendemain j’ai participé à une belle sortie club (très vallonnée, c’est rare!), et même si j’avais les jambes un peu dures, je me sentais en grande forme, ayant pu prendre de bon relais et finir seul en tête de toutes les bosses. Donc récup plutôt bonne!
5 Avril: Course Ufolep à Curtil
La seule course de la saison Ufolep avec une vraie bosse: 5km à 4.2%. Alors certes, un peu roulante pour moi, mais difficile de faire mieux dans la région.
La bosse sera montée 3 fois, au sein d’un circuit de 25 km soit environ 75 km de course.
En théorie c’est ‘ma’ course. Je précise bien en théorie, car l’an dernier j’y avais été lâché dès le premier virage en descente: je n’avais même pas pu entamer la bosse avec le peloton!
J’avais pu remonter la moitié des lâchés pour finir par échouer à 3/4 minutes de la tête de course, alors que j’avais bouclé la course quasiment en solo…
Donc gros stress avant la course, nuit blanche puis lors de l’échauffement je me suis entraîné à passer le fameux virage (plein de sable/gravier) une bonne dizaine de fois, sans me rassurer pour autant, au contraire. Je suis même allé jusqu’à enlever les bouts de branches qui traînaient au milieu!
Et puis finalement lors de la course j’ai décidé de prendre les choses en main: je me suis replacé en tête 1 km avant le virage histoire de pouvoir virer à mon rythme: cela a payé car personne ne m’a remonté. Ouf, ça c’est fait!
Sur la longue descente en faux plat, pas du tout technique mais qui m’avait quand même posé problème l’an dernier, aucun soucis à noter. Je me suis même fait plaisir dans les virages, de bon augure pour la Morvandelle et la course de Pouillenay!
J’arrive donc au pied de la bosse avec le paquet, voila déjà un objectif de réalisé. Je m’attendais à ce que cela monte très vite, mais en fait le rythme est presque tranquille (même si les ascensions seront bouclées à 24 de moyenne!). Il n’y que sur la portion en replat où j’ai du m’employer dans la roue d’un jeune de Châtillon, entre 30 et 32km/h sur du 3%…
Au sommet, peloton toujours groupé mais délesté de 4 ou 5 coureurs.
Quelques attaques / accélérations sur le plateau exposé au vent, puis comme au tour précédent je passe le virage en tête. On roulotte en descente, puis deuxième montée.
J’attaque environ à mis pente, puis rejoint un gars échappé, qui malheureusement ne pourra pas prendre ma roue. Car au sommet, je me retrouve seul avec 7 km vent de face au programme, suivit de 12 km de descente en faux plat. Autant dire qu’en solo c’est perdu d’avance.
A mon grand étonnement, je résiste bien dans le vent, mais je me fais tout de même reprendre après 3.5 km de descente par ce qu’il reste du peloton (12/13 gars). Presque 15 bornes d’échappée quand même…
Je refais du jus pendant les derniers km en descente, où certains tentent de partir sans succès. Puis viens la dernière ascension. Après environ 2 km surviennent les premières attaques que je rejoins facilement.
On se retrouve à 3, puis 2, puis je me retrouve seul. A un moment je ralentis un peu pour attendre un gars, histoire de n’être pas seul au sommet. Mais le paquet se rapproche donc je re-accélère.
En vain: l’écart au sommet n’est pas suffisant pour rejoindre la ligne en solo. Cela va donc finir au sprint, arg! Comme je suis nul au sprint (même si l’arrivée est jugée au sommet d’un coup de cul de 500 mètres à 5 %), je me replace en tête à 1km de l’arrivée et je roule en force comme si j’étais seul. Cela à presque marché puisque je suis encore en tête à 200 m de l’arrivée. Mais je craque, les jambes complètement toxinées, et je me fait dépasser de toute part.
Je parviens tout de même à accrocher la 5e place…
Ce qui est un mauvais résultat sur une course vallonnée. Je suis donc assez déçu de ma course, même si j’ai pu constater qu’en bosse j’étais sans doute le plus fort. C’est là le paradoxe: en finissant seul à chaque sommet, il m’était ensuite impossible de conserver mon avantage sur le plat. Mais si j’avais attendu du renfort, l’écart avec le peloton n’aurait pas été suffisant.
Il m’aurait fallu une bosse de 10 bornes pour obtenir un avantage suffisant pour la suite, où bien alors la même bosse mais avec 7% de moyenne. Car en théorie une montée de 5 bornes à 4.2%, c’est pour des rouleurs, pas pour des poids plumes comme moi. En plus à 23/25 km/h, l’abris joue un rôle important.
Le seul point positif reste donc mon niveau en bosse ainsi que mes progrès en descente, intéressant à une semaine de la Morvandelle.
Vidéo à venir dans la semaine.
6 Avril: Course pass cyclisme à Semur en Auxois
Cette course FFC se déroulant pas très loin de chez mes parents, j’y vois là une bonne occasion de travailler sur la fatigue de la veille en vue des quelques courses à étapes de la saison. Je m’y rend en vélo, et si le cardio est bien en endurance, les jambes sont très dures dès que je veux un peu forcer…
Je me demande si c’est une bonne idée d’aller accrocher un dossard. Je m’inscris quand même, mais je constate que je vais galérer sur un circuit très vallonné comportant une bosse sur la ligne de 500 mètres à plus de 4% (avec passage à 7/8%) et un faux plat d’un kilomètre à 2.5%, le tout à boucler 12 fois. Au final, ce vire vire anodin sera même un poil plus vallonné que la course d’hier (833 mètres de D+ pour 67 km) !!
J’ai mal aux pattes lors de la reco, du coup j’espère déjà arriver à boucler un tour dans le paquet…
Comme toujours lors des courses FFC en D1/D2, le stress est fort sur la ligne: l’ambiance est bien différente des courses Ufolep. Ici les coureurs sont jeunes, affûtés, huilés, on sent que c’est moins touriste qu’en Ufolep.
Et quand j’entend les noms lors de l’appel, je reconnais quelques coureurs présent lors de la Ronde Sud Bourgogne de l’an dernier, dont le maillot vert et des semi pros féminines. Je me dit que je suis pas sortit de l’auberge.
La course démarre, premier passage sur la bosse sans trop de soucis, puis une descente sur une grande route en ligne droite très rapide (plus de 65/67 km/h, et même 70 km/h sur un des tours). Peu rassuré, je perd un peu contact avec le peloton en file indienne, et je me dis que ma course risque de finir là. Mais non, le rythme est ensuite tranquille sur le replat.
Et ce sera comme ça pendant toute la course: je me suis d’abord fixé l’objectif de boucler un tour, puis 15 bornes, puis mi course, puis jusqu’à l’avant dernier tour, et finalement je finis la course dans le paquet! (même si j’ai été oublié du classement officiel…).
Alors certes j’ai eu quelques moments où je me suis dit ‘pourvu que ça n’accélère pas’ (notamment lors des 2 derniers tours), mais j’ai eu aussi pas mal de passages où je me suis dit que l’allure était vraiment faible. Je rageais presque intérieurement d’avoir les jambes si toxinées de la veille, car je sentais souvent que c’était facile d’aller mettre une mine.
J’ai trouvé l’allure vraiment tranquille, limite plus facile qu’en Ufolep, d’ailleurs je termine la course en endurance haute (157 bpm, soit environ 79% FCMax). Alors certes la fatigue a tendance à bloquer le cardio, mais à ce point ça me parait énorme.
J’ai quand même pu placer ma petite attaque pour rejoindre un petit groupe qui se détachait. Malheureusement au premier virage j’ai paniqué de voir les gars me remonter des deux côtés, et j’ai très mal viré, me faisant même engueuler. Ça m’a calmé et je n’ai plus quitté ma dernière place par la suite.
Mais avec 37.5 de moyenne sur un tel circuit, je ne crois pas que la course fut ‘tranquille’. Ça reste à confirmer sur d’autres courses FFC, mais si j’arrive à suivre facilement ce genre de course (l’an dernier j’étais souvent lâché en pass) c’est une excellent nouvelle car c’est un gros cap de franchit!
A vue de nez je termine autour de la 17/18eme place sur plus de 40 partants (mais moins de 30 à l’arrivée, signe que la course a été dure). Je me demande ce que j’aurais pu faire sans avoir couru la veille, notamment dans la bosse. Vu qu’elle était située après un virage en angle droit, je perdais 5 mètres à chaque fois, avant de revenir presque tranquillement sur le paquet.
Bref je suis plus satisfait d’avoir terminé dans le paquet en FFC que d’avoir fait 5 la veille en Ufolep.
Vidéo à venir dans la semaine.
Courses à venir
Il y aura donc la Morvandelle samedi prochain, sur le parcours de 104 km (je ne me sens pas trop d’attaquer 135km/2000m D+ en mode course). L’an dernier j’y avais pris la 26e place sur 120 en étant bien moins fort en bosse et en descente que cette année. J’avais été lâché de mon groupe en descente, groupe qui allait jouer la place de 7 ou 8… Puis à nouveau lâché d’un autre groupe en descente, qui allait sprinter pour la place de 17.
En étant optimiste, je me dis qu’une place dans les 10 est jouable. Tout va dépendre des descentes (longues, étroites et souvent en mauvais état), et de ma fatigue en fin de course…
Je risque d’être plus que limite pour courir le lendemain, après une épreuve vallonnée de plus de 3 heures. Dommage car la pédale semuroise organise encore une course pas loin de chez mes parents, à Bierre les Semur.
Le prochain gros morceaux sera sans doute le Grand prix de Pouillenay en D1/D2 le lundi de Pâques (20/04): au vu de la course de Semur, si j’arrive à négocier les virages j’ai sans doute une chance de faire une placette.
Ensuite, la saison des cyclosportives sera pleinement lancé!