Début des sorties de fond hivernales avec un phare LED CREE 1600 lumens
|Finalement je me suis repris un peu depuis mon dernier article, j’ai commencé à enquiller les sorties de 50 / 70 bornes @ 140 bpm (en attendant de pouvoir descendre en deça) afin de me reconstruire une base pour la saison prochaine.
Je me suis commandé des phares sur Ebay,afin de pouvoir rouler de nuit. Un projecteur (à base de led Cree, un standard qui équipe nombre de phares ‘chinois’, plus une batterie qui s’attache sur le cadre) pour pouvoir éclairer ma route, et un phare arrière équipé de laser pour délimiter le gabarit.
Bon il est annoncé à 1600 lm mais d’après ce que j’ai pu lire, il ferais plutôt autour de 900 lm, ce qui est déjà largement suffisant pour pouvoir rouler de nuit en pleine campagne. Comme tous les phares leds, le faisceau est un poil concentré, mais pas au point de laisser les bas-côté sombres.
L’idéal serait de lui adjoindre un autre phare fixé sur le casque pour pouvoir éclairer les sorties de virages.
A 30€, cela reste une excellente affaire, que ce soit comparé aux magicshine, ou pire encore par rapport aux lampes sigma. Reste maintenant à voir sur le long terme. Son autonomie est supérieure à 2 heures, et inférieure à 4 heures (testé vite fait en laissant allumé après une sortie de deux heures).
Le phare arrière quant à lui présente cette particularité de disposer de deux laser latéraux délimitant le gabarit du vélo:
Pour celui là je suis moins convaincu, il me semble être moins puissant qu’un phare lambda trouvable à décathlon. Il faudrait que je teste à me positionnant 200 mètres derrière avec plusieurs modèles pour en être certain.
De même, pas sûr que les traces laser soient bien visibles depuis une voiture.
Avec ces deux éléments, me voila paré pour pouvoir affronter la nuit et reprendre l’entrainement!
J’enquille quelques sorties nocturnes de 50 bornes, parcourues autour de 140 bpm et entre 25.5 à 26.8 de moyenne.
Surtout, j’arrive à passer les bosses à très faible allure afin d’éviter de faire monter le coeur (max 150/155 bpm). Je les monte de plus en tournant les jambes autour de 40 rpm, ce qui permet de faire un peu de travail de force. Puis j’enchaine les descentes en vélocité afin de garder une bonne vitesse de jambes.
Ca fait bizarre de passer des bosses 6-7% à 11/12 km/h ou encore des faux plat de 4-5% autour de 15km/h, mais c’est indispensable pour travailler l’endurance.
Même si le rythme cardiaque est encore haut par rapport à la pleine saison, j’arrive à me stabiliser voire à commencer à le faire descendre au fil des sorties. Si j’arrive à maintenir cela jusqu’en janvier/ février, j’aurais fait le plus dur et je pourrais enfin commencer une saison sans avoir besoin de tout reprendre à zéro en partant de 22 de moyenne. Ce sera 2 ou 3 mois de gagné et l’assurance de pouvoir commencer rapidement les cyclos sans être à la rue.
Depuis cette semaine j’ai même commencé à attaquer des sorties de 70 bornes, chose rare pour moi. Cela dans le but de préparer les cyclos de 100/110 bornes. Moi qui redoute toujours un peu les sorties longues en solo, hé bien cela passe tout seul quand on fait de l’endurance basse, la fatigue est quasiment absente.
Hier je me suis même fait une sortie vallonnée dans le massif du Morvan, au sein de paysages superbes qui rappellent la haute montage. 910 mètres de dénivelée pour 73 bornes, le tout à seulement 136 bpm de moyenne, voilà qui commence à être intéressant. Bon ok, la vitesse moyenne est très basse (24.2 de moyenne), mais ça devrait payer pour la prochaine saison.
Celle ci semble finalement commencer à bien se dessiner, reste à espérer un temps clément cet hiver pour éviter d’avoir une coupure forcée.