Un ptit tour au soleil, journée 5
|Histoire d’enfoncer le clou après la grosse sortie de la veille, je décide dimanche d’aller à Marseille rejoindre un groupe de cyclistes pour une centaine de bornes à allure course.
Disons que dans mes rêves cela aurait constitué une excellente manière d’enfoncer le clou et d’atteindre un plus bas au niveau fatigue, avant de sur-compenser, en plus de pouvoir me tester en condition de course.
Le groupe en question est le peloton OBI, assez mythique à Marseille, groupe dont je prenais les roues régulièrement lorsque j’y habitais. Ici ça ne rigole pas, car c’est 100 à 110 bornes courues à 35/36 de moyenne, sur routes ouvertes évidemment.
Les départs sont canon, comme en course, souvent à 40/45 km/h sur les 10 premiers kilomètres.
Voila pour la présentation.
Malheureusement ce matin pas de peloton, mais que des petits groupes éparpillés entre la Valentine et Aubagne (j’ai fais plusieurs demi tours entre 8h et 8h30 histoire d’être sûr de rien louper). Je n’ai pas trop compris ce qui c’est passé.
J’ai donc fait ma petite sortie en solo, et les jambes étaient tellement dures que finalement je ne regrette pas grand chose: je n’aurais pas tenu 10 sec dans le peloton! Pourtant au réveil je me sentais en bonne condition malgré la grosse sortie de la veille..
La thématique du jour sera donc récup, malgré le circuit vallonné incluant le col de la Gineste depuis Cassis, que j’ai trouvé relativement dur par rapport à mes souvenirs: les premiers kilomètres tournent autour de 7/8%!
Difficulté accentuée par mon braquet de 30/12: en bas du col mon câble de dérailleur a lâché (ça m’apprendra à ne pas entretenir mon matos, le pire est que j’avais acheté les câbles avant de partir, mais la flemme de les monter), ce qui a rendu le reste de la sortie assez folklorique! Encore heureux que j’étais en triple, car je n’aurais pas pu monter en 40/12!
Au final quand même 54 bornes et 633 m de dénivelé, pour 24.2 de moyenne et 113 w, le tout à 128 bpm…
… et 200 bornes de carburant pour rien!
Au niveau bilan, avant la dernière journée demain lundi, cela fait une semaine (commencé mardi) de 347 km et 12 heures passée sur le vélo. En valeur absolue c’est énorme, mais c’est finalement assez peu pour un stage, c’est pourquoi je dois à tout prix rouler demain même si la météo prévue n’est pas top.
J’aurais ensuite toute la semaine pour enfin récupérer (depuis décembre je n’ai pas eu de vraie période de récup, et le stress balance de Training Load a atteint un plus bas autour de -30): la météo prévue en Bourgogne (comme partout ailleur) est pourrie, cela tombe bien!