Une première course FFC en entier!
|Ce week end, le calendrier Ufolep du coin ne proposant aucune course, je me suis rabattu sur une course Pass Cyclisme avec la carte à la journée. Objectif: faire du rythme et tenir les roues jusqu’au bout.
Un vrai challenge pour moi: il y 10/15 ans ma première licence cycliste était une FFC R2, l’équivalent d’une 3e/D1 d’aujourd’hui. A l’époque je n’avais jamais réussi à faire plus de 10 bornes dans les roues: les départs et les relances étaient violents, et les moyennes au dessus des 40 km/h…
Plus récemment, j’avais voulu me tester sur une course vallonnée en Pass, mais c’était avant d’avoir appris à prendre les virages: résultat, lâché en descente au bout de 10 bornes de course.
L’objectif du jour, finir la course de Sennecey Le Grand dans le peloton, était donc relativement ambitieux.
Le circuit d’un peu moins de 5 km est plat, avec tout de même une courte bosse roulante et un pont à monter ^^. Il y a quelques virages un peu délicats à négocier mais surtout une chaleur assommante. On devra boucler 15 tours soit 75 km au total, c’est à dire 15 à 20 km de plus qu’en Ufolep 3.
Nous sommes un peu plus de 40 au départ, et, fidèle à ma façon de courir je prend la tête d’entrée pour faire 2 ou 3 km en tête, et me rassurer. J’arrive même à prendre rapidement une mini échappée, avant de redescendre et de m’accrocher dans les relances vent de face: cela frotte pas mal sur les petites routes étroites, et comme je déteste me faire enfermer, dès qu’il y a deux cyclistes autour de moi je freine pour les laisser passer. A ce petit jeux, j’ai vite fait de me retrouver en queue de peloton.
Pendant quelques tours les relances sont assez violentes, de même que les accélérations. Je suis parfois en limite d’exploser lors des passages balayés par le vent. Puis un groupe de 6 coureurs se dégage et le rythme se calme.
On navigue à environ une minute derrière, le peloton alternant les passages à 30 km/h avec de violentes accélérations à plus de 45. Je profite d’un ralentissement pour aller me glisser en tête et en profiter pour prendre un groupe de contre!
On va rouler assez vite, j’ai du mal à passer les relais, et on revient à 25/30 secondes du groupe de tête. Mais la mésentente aura raison de notre groupe et on se fait reprendre par le peloton.
Rebelote quelques kilomètres plus loin: je vois que devant ça part un par un, alors je remonte le peloton et place une accélération un peu en facteur lors de la montée du pont. Je donne toute mes forces dans la descente pour me caler dans les roues: le trou est fait et me voici dans ma deuxième échappée du jour (environ 7 coureurs)!
Cette fois par contre le rythme est plus cool et l’on va perdre régulièrement du terrain sur le groupe de tête. On alterne de bons passages où tout le monde prend régulièrement ses relais et d’autres où ça ratonne et ça s’engueule.
Derrière, le peloton a du abdiquer car cela ne revient pas malgré notre faible vitesse (on roule entre 34 et 37 km /h).
Je vais donc jouer une place d’honneur en Pass cyclisme, incroyable! Cela attaque dans la dernière montée du pont, j’arrive à en suivre certains, pendant que d’autres derrière ont lâchés. Cela confirme ce que j’avais déjà constaté en Ufolep: j’ai de bonnes forces en réserve en fin de course.
Je finis en duo avec un gars, que je dépose facilement au sprint, même si le gars, méfiant, a tenté de m’enfermer sur le côté droit de la chaussée.
Au final excellente surprise, puisque je fais 10e de la course! (9e des D1/D2)
C’est évidemment inespéré à un tel ‘niveau’, et c’est peut être ma plus grande satisfaction de la saison. Cela confirme que j’ai le niveau 1ere Ufolep dans les pattes.
Le seul bémol est la moyenne relativement faible, moins de 37 km/h. Mais c’est peu être dû à la chaleur. Il est vrai aussi que les 20/30 derniers kilomètres ont été assez cool.
Il me faudra donc confirmer cela, car contrairement à l’Ufolep, là je sentais que je pouvais exploser à tout moment. Ce n’était pas une course ‘facile’ où j’arrive à maîtriser les événements.
Mais j’ai aussi énormément souffert de la chaleur, et j’ai du me rationner en boisson pour ne pas arriver à sec: je n’avais pris qu’un bidon alors que pas mal de coureurs avaient leur ravitailleur sur le bord de la route!